Sao Tome
Le Frénésique
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 |  Sujet: Le Nouveau Visage de la Révolution : Kira Kaizoku, le Brillant  Lun 12 Déc - 19:07 | |
| *** .:: Marinford, 4 jours plus tôt ::. Des dossiers. Encore des dossiers. Toujours des dossiers. Il n'y avait que ça sur mon bureau. Tous ces dossiers étaient soit des archives d'anciens combattants qu'il fallait recenser, ou l'arrivée de nouveaux rookies, tous aussi surprenants que les autres. Personnellement, je trouvais ça vraiment lassant a longueur de journée, mais tel était le travail d'un amiral. Eh oui, contrairement à ce que vous pouvez penser, ça bosse autant sur le terrain qu'a l'écrit, enfin surtout à l'écrit.
On ne nous appelle que pour des affaires urgentes ou là, on a besoin de forces majeures c'est à dire pratiquemment une fois toutes les trois semaines. Encore là, j'étais au travail, mon passe temps à moi, c'est de flâner à travers les océans, tout ça pour vous dire que je m'ennuie vraiment. Parfois, il m'arrive de regretter la période ou je n'étais qu'un mousse ou un colonel.
Mais mon sérieux pour ce travail s'arrêta. Alors que j'étais en train d'archiver les anciens combattants, je me retrouvais nez à nez avec la tête de quelqu'un qui m'était particulier: mon père. Mes yeux se fronçèrent. Oui, c'était bien Akimoto D. Heick, cet homme qui était jadis dans l'équipage du Seigneur des Pirates, Sayuki, "Le Dieu Noir". Je restais là, pendant quelques minutes en train de la regarder et m'abandonnant dans mes pensées.
Cette tête. Cette posture. C'était moi tout craché. Sur sa tête, une prime de 620. 000. 000 de Berrys, un homme très puissant. Je l'avais toujours détesté, pour plusieurs raisons qui sont très nombreuses. C'est alors qu'un flash back me parvint. Angel Island... ça faisait longtemps. ► Flash Back: Angel Island, 40 years ago  « Maman, maman ! »« Qu'est-ce qu'il y a, mon ange ? »« Pourquoi mes copains ont tous un papa et moi j'en ai pas ? C'est pas juste ! »« C'est simple... ton père est parti faire un long voyage, il y a longtemps. Mais ne t'en fais pas, tu m'as moi ? C'est tout ce qui compte... Puis il va sûrement revenir un jour, ne t'en fais pas. » ► Fin. Je me rappelerais toujours de cette expression qu'avait eu ma mère. J'étais jeune auparavant, je ne comprenais cette expression, mais au fur et à mesure des années, j'ai discerné que ce sourire était complètement faux. Ma mère ne voulait pas me faire de la peine: je n'allais jamais voir mon père de ma vie. Il était trop occupé avec son statut d'Empereur a protéger ses fidèles. Et puis c'était la vérité, je ne l'ai jamais vu, pas même une seule fois. Seule ma mère avait été là pour moi, seule elle me comprenait réellement, et pas ce père qui ne poursuivait que des chimères. D'ailleurs, j'avais retiré ce Akimoto D. de mon nom, je ne supportais pas de l'avoir avec moi. Certains diront que ça ne se fait pas ce que je fais, mais je m'en fous complètement, je le reniais point.
Cet homme ne fait plus depuis longtemps partie de ma vie. Ca me faisait penser ceci que si on apprenait que j'avais des liens de parenté avec Akimoto D. Heick, je risquais gros. Mais bon, je n'étais pas pour le moins du monde inquiet. Je n'avais que très peu de chance qu'on le sache, c'était quasiment impossible, personne ne sait que je viens de là haut, dans le ciel. C'est alors que, pour me sortir de mes pensées, quelqu'un vint frapper à ma porte. Je lui dis demandais d'entrer, et celui-ci prit la parole:« Amiral Sao Tome-sama, nous avons reçu une lettre d'un certain Kira Kaizoku, cet homme primé de 30. 000. 000 de Berrys ! Et elle vous est adressée ! »« Kira... cet homme qui semble être le nouveau visage de la révolution. Si c'était quelqu'un d'autre, je l'aurais jetée, mais là... la curiosité me démange. Donnez-la moi. »  Le marine me donna alors la lettre. Je recrachais de la fumée par la bouche, tout en ouvrant cette lettre. Je me demandais qu'est-ce que ça pourrait être. Je savais que j'aurais eu de ses nouvelles bientôt, après tout, il serait peut-être le nouveau visage de cette révolution. - Citation :
- « Chère amiral Sao Tome, j'ai le plaisir de vous écrire depuis mon QG, et je tiens à vous renconter le plus vite possible. Vous ne comprenez sûrement pas mes agissements, en effet, pourquoi un révolutionnaire veut rencontrer un amiral ? Tout simplement pour connaitre la force de mon futur adversaire. Je vous attend au royaume de Alabasta dans 4 jours, soyez présent ! »
Je souriais. Cette lettre m'ironisait en tout point. Mes soupçons étaient donc fondés, je savais bien que ça serait le nouveau leader du mouvement révolutionnaire. Marrant hein ? Comme quoi le hasard fait bien les choses. Ensuite, il voulait me recontrer, simplement pour mesurer ma force ? Héhé. Je me demandais vraiment à qui j'avais à faire. Etait-il idiot ? Faire simplement face à un amiral, c'est quelque chose de vraiment très osé. Soit il n'avait encore rien compris, ou soit il préparait un coup. Je ne me penchais cependant dans aucun des deux avis, ou plutôt pour un penchant pour les deux. Il ne devait pas être au courant de la force qu'a un plus haut gradé de la marine, non pas que je me surestime, c'est juste la vraie nature des choses... Ou soit, il sait ma force et cherche à me surprendre. Les deux choses sont tout à fait possible. Quoi qu'il en soit, je n'allais pas m'ennuyer, j'en étais certain. Comme on le dit, la prime de quelqu'un ne fait pas sa force. Je me demandais vraiment à qui j'avais à faire. Evidemment, j'allais répondre à cette invitation. Je posais alors la lettre sur mon bureau, puis ordonna au marine.
« Toi. Va me préparer un bateau. Je pars seul, je n'en ai pour pas longtemps. »
« Tout seul ?! Euh... d'accord, amiral Sao-sama ! » .:: Royaume d'Alabasta ::. *
*
*~ Nanohana ~ C'est ainsi que 4 jours plus tard, je me retrouvais au port d'Alabasta, à Nanohana plus précisément. Il semblait faire chaud ici, cependant je ne craignais pas la chaleur. Eh oui, mon fruit du démon me permettait cela. C'était un avantage comme un inconvénient, à vous encore une fois le soin de choisir. J'aimais bien cette île, surtout ses grandes plaines de sables fin. Je me rappelle qu'ici, avec un vice-amiral de l'époque, celui qui nous entraînait à nous battre, nous faisaient combattre contre les monstres féroces du désert des sables d'Alabasta. Quand j'y repense, tout était si nostalgique...
En ce moment même, je flânais dans les rues. J'avais bien fait de prendre un bateau seul, je ne voulais pas que ces marins viennent avec moi, et puis c'est surtout plus discrêt. J'étais vêtu d'un large chaperon blanc pour ne pas me faire reconnaître des gens, si par malheur il me reconnaîtraient, j'aurais sûrement du mal à me faire discret. Enfin voilà.Au détour d'une ruelle très sombre, je vis apparaître des gens bizarres, qui avaient un sourire machiavélique. A première vue, ils semblaient sûr d'eux, rien que par leur apparance. Ils m'interpellèrent aussitôt. « Oï, Grand père ! »« Tu est tout seul ? Tu veux qu'on t'accompagne ? » « Mais si tu veux qu'on t'accompagne, il va falloir payer... HAHAHAHA ! » Je riais aussitôt. Ca faisait longtemps que l'on ne m'avait pas fait ça, c'était décidémment une période ou tout le monde me sous-estime. D'ailleurs, je trouve ceci complètement normal, étant donné que je suis camouflé en ce moment même, et que personne ne peut me reconnaître. Donc je suis un grand-père maintenant ? Ca me ferait plaisir, mais je n'ai jamais eu d'enfants, et encore moins de petits-enfants. C'était drôle n'empêche, ça me déplairait pas d'en avoir... Mais bon, il fallait répondre rapidement à ces gens là, je n'avais pas de temps à perdre ici. Je n'attendis rien du tout et exécutait une de mes techniques sur l'une des deux personnes qui se situaient devant moi:« Oh ne t'inquiêtes pas, j'ai de quoi payer ! Explosive Punch ! »  Cette technique était simple: il constituait à envoyer un grand coup de poing à mon adversaire tout en faisant exploser ma main. C'était ravageur pour la personne, elle serait expulsée loin au delà, et incinérée. C'est exactement ce qui s'était passé, mon adversaire alla voler très loin dans les airs et était tout brûlé, en un instant. Après quoi, je me tournais vers le bout de la rue. Elle débouchait sur la fin de la ville, qui était marquée par le désert. « Bon... ou est ce Kira Kaizoku ? Il à eu peur de sa propre invitation ou quoi ? » | |
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