La Forét s'éveille

Tout allait bien dans le meilleur des mondes pour notre héros Marshall.D.Raki. Il venait d’être recruté par ce qui était pour lui le meilleur des équipages, "Les Diables Noirs". Son capitaine, Shin Hitsugaya, était de la trempe des personnages qui marquent l'histoire. Il avait un pouvoir incommensurable, le fruit des ténèbres. Le Second, ou plutôt la Seconde était aussi trés impressionnante mais un peu froide à l'égard du dernier arrivant. Mais il était sur que cela changerait lorsqu'elle apprendrait à mieux le connaitre. Le dernier membre à arriver sur le navire aprés ce que les autorités risquaient d'appeler "le massacre de Whiskey Peak" fut Aranwë Anarion. Il semblait plus jeune que Raki, et notre homme ne l'avait pas vu au combat, mais il savait que si le capitaine l'avait prs dans l'équipage, ce n'était pas pour rien.

Le navire avait repris sa route, avançant un peu plus loin sur la route de Grand Line. Notre héros étant le navigateur des Diables Noirs, c'est lui qui s'occupait du cap à prendre malgré l'absence de Log Pose. Le bateau voguait depuis quelques jours, le temps était beau et rien ne perturbait la traversée. Après six jours de traversée, Marshall vit une ile au loin. Même à cette distance, elle semblait vraiment énorme. Petit à petit, le Silver Wing s'en approchait mais à quelques mètres du rivage, Raki crut avoir une hallucination. Il venait de voir la tête gigantesque d'un animal encore plus énorme sortir de la forêt. Cela n'avait duré que quelques secondes. Était-il le seul à l'avoir remarqué?

"-Capitaine! Il semblerait qu'il y ait des animaux étrange sur cette ile! Regardez!"

Il avait hurlé ces phrases afin que tout le monde les voit. Il n'avait pas peur, bien au contraire, il ressentait de l'excitation pour les nouvelles découvertes qu'il allait faire. Notre homme fit toutes les manœuvres nécessaires et l'équipage était prêt à débarquer. Marshall ne tenait plus en place et il fut le premier à toucher le sol. Il voulait explorer la forêt et voir ces animaux immenses. Mais à peine il s'engouffra dans la forêt qu'un tigre à dents de sabres lui bondit dessus. Il eut tout juste le temps de sortir son sabre pour contrer l’assaut de la bête féroce. Mais la puissance de l'attaque le fit tomber au sol. Il se releva, un sourire aux lèvres, concentrant un peu d'ondes sismiques au bout de son sabre. Lorsque le félin chargea, notre homme était prêt. Il attendit le bon moment pour porter un coup fatal à l'animal.Il donna un coup dans la gorge du tigre qui s'effondra. Trop facile. Mais au moment où il allait ranger son sabre, il entendit un hurlement humain. Était-ce un membre de l'équipage ou y-avait des hommes vivant sur cette ile?

Le regard fière et farouche, les membres courts et verts pales tenaient des pistolets à eaux. Leur mâchoire claquaient, en un rythme régulier et poignant. Ils n'avançaient pas, ils se tenaient immobiles mais une aura de violence et de meurtre se dégageait de leur armée. Les nuages dans le ciel rougeoyant était d'un rose pales, ils avaient la forme de petits moutons dodus. Les moutons étaient rassemblés par groupe. Certains jouaient aux cartes, d'autre à saute-eux mêmes et les derniers fumaient des pipes en me regardant. Ils me fixaient et rigolaient. Ils se moquaient de moi. Moi, je voyais ça. Au début je pensais que ce n'était qu'un rêve. Les moutons ne rigolent pas des humains. C'est nous qui rigolons en les regardant rôtir sur le feu. Je rêvais, tout n'était qu'un songe. Mais je m'étais trompé. Je sentis la chaleur m'envahir. A la base, je m'étais convaincu de rester le regard fixé sur mes agresseurs, mais, je n'échappaient pas à mon sort. Mon regard se posa sur ma poitrine. J'étais liées de la tête au pied. Mon corps était plongé dans une bouillasse presque opaque qui dégageait une odeur putride. J'étais dans une sorte de gros fauteuil en fer. Du moins, je me persuadais que c'était un fauteuil. Mais, je le savais, je me le cachais. J'étais dans une marmite.
Le claquement de dent s’arrêta. Ils firent tous un pas en avant et s'approchaient de moi. L'un d'eux se détacha du groupe et entama un chat guttural et incompréhensible pour moi, pauvre aliment que j'étais. Un autre pas, mon cour battit plus vite. Il faisait chaud, vraiment chaud. Trop chaud. Il me semblait cuire dans ma propre sueur après m'être jetée dans le vomi de Guya, le buveur de mon passé. Je me pris à me demander comment il faisait pour ne jamais se laver après avoir passé une journée entière à vomir ses tripes. Ce devait être horrible pour lui. Mais je n'ai pas bu... alors pourquoi ces haricots se rapprochent de moi? Pourquoi l'un d'eux mélange le liquide qui m'entoure pendant que l'autre attise le feu sous mon fauteuil? Baisse la flamme j'ai chaud... Non... non!!!!! pas la fourchette!!!! PAS LA FOU........

Le soir venait de tomber. La mer était calme, seulement agitée par de petites bourrasques de vents. Le vent n'était pas fort, mais il gonflait les voiles inégalement, provoquant des remous désagréables au passagers, et plus particulièrement à la passagère. Cette dernière, allongée par terre se roulait sur le parquet en maudissant les dieux qui avaient mis au monde les haricots blancs. Son crane lui semblait être envahit par un esprit malin qui lui hurlait dans les oreilles. Ses yeux la piquaient et la faisait souffrir au moindre regard qu'elle jetait. Ses membres lui semblaient être atrophiés et ses muscles ne répondaient pas à sa demande. Son estomac n'était qu'un nœud de gémissement et de douleur qui lui remontait dans la bouche pour se rependre sur le sol. Pleine de rancœur, Alvida n'avait qu'une image en tête, celle d'haricot mutant qui étaient en train d'envahir le monde. Comment en était elle arrivait là? Tout avait commencé par une belle après midi. Ils avaient quitté l'île des chasseurs de prime quelques heures auparavant. Aranwe faisait à manger mais Alvida avait faim. Elle était donc descendu dans la réserve pour grignoter quelques aliments qui s'y trouveraient. Elle vit une belle boite de conserve pleine de maïs placé à côté de celles des haricots. Elle en prit une et la brandit fièrement avant de la caché pour aller sur le pont. Là, elle englouti rapidement la boite. A peine eut-elle finit qu'elle se rendit compte que ce n'était pas du maïs. Elle avait prit des haricots. Elle détestait les haricots. Elle les maudissait. Elle les avait en horreur. Comme elle savait à quoi s'attendre, Alvida se rendit dans sa cabine, ouvrit le hublot et s'enferma. Elle passa trois jours dans un état second entre la réalité et le cauchemars. Ces trois jours furent les trois jours qu'il fallut au navire pour atteindre une nouvelle île.

Alvida se réveilla enfin. Elle était guérit et l'invasion des haricots s'était terminé par une victoire écrasante d'Alvida. Lorsqu'elle sortit sur le pont, telle une revenante, elle entendit tout juste Raki s'exprimait. Il était dommage que la maladie avait prit Alvida. Elle aurait aimé faire plus ample connaissance avec ses nouveaux compagnons. Elle vit Raki descendre tel un gamin du navire pour se jeter dans la forêt. ALvida lui jeta à peine un regard et demanda à Aranwe de lui donner de l'eau fraiche. Elle n'avait pas faim et ne se sentait pas d'avaler quelque chose malgré les conseils du cuistot. Alvida ne lui laissa pas le temps de s'exprimer et dit:

"C'est une chance, nous allons voir si Raki vaut la peine d'être dans notre équipage. S'il n'est pas fort, il mourra de la main de tes frères."

Une ébauche de sourire apparu sur les lèvres d'Alvida. Elle était déjà venue sur cette île. Ses songes furent interrompus par un grands cris qui venait de la forêt. Le cri était d'origine humain. Mais ce n'était pas Raki. Y avait-il d'autres humains sur l'île?