One Piece Millénium V2
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One Piece Millénium V2

One Piece Millénium renait de ses cendres, dans un nouveau système de rp et un nouveau contexte !
 
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 Le Persan

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Baltazar

Baltazar


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MessageSujet: Le Persan   Le Persan I_icon_minitimeJeu 1 Déc - 17:17



Le Persan Balt10

    Le Persan Sadik_10





    Nom: Our

    Prénom: Baltazar Hakîm

    Surnom: Le Persan


    Age: 28 ans

    Poids: 79 kilos

    Taille: 1m 75

    Sexe: Masculin



    Race: Humain

    Camp: Chasseur de Primes

    Fruit du Démon: Tori Tori no mi | Fruit du Volatile - Version Faucon :
    celui qui le mange devient à moitié faucon. Ce pouvoir lui offre une
    vue perçante et, bien évidemment, il est l'un des 5 Fruits qui donne la
    capacité de voler et a une rapidité surprenante.


    Rang :

    Classe: Combattant Martial


Psychologie :

Hakîm n'est pas simplement interréssant à décrire physiquement, et heureusement, la personne intérieure qu'il est est du même rang. Amical, voyez-vous. Oui, Baltàzar est quelqu'un d'assez ouvert aux autres, quelqu'un de très sociable.
Il sera toujours là si vous avez besoin de discuter, de tout et de n'importe quoi. Selon l'avis populaire, on pourrait l'appeler "bouche-trou", mais n'en soyez pas si sûr.

Si il fait ça, c'est quelques fois pour soutirer des informations, en apprendre sur l'individu qu'il cotoie. Oui, il aime ça. Etudier les gens, leur comportements, leurs gestes, leurs actes. Tout ce qui relève de leur quotidien. Cela peut-être à but sournois ou tout simplement anodin, mais ça jamais il le dira. C'est un de ses passe-temps favoris, et il à raison.
Quoi de plus intéressant d'étudier les gens, lorseque sa mission est avant tout de préserver la paix ? Ceci n'est pas lié à une philosophie, mais plutôt à la psycologie de cet homme, car encore enfant, il à souvent été habitué a faire ceci. Dés fois, cet art lui est fatal: il peut devenir paranoïaque, mais que dans les cas extrêmme, quand il est surmené ou quand il ne sait plus trop quoi penser.

La confiance. Voilà une chose qu'il juge trop précieux pour l'accorder à n'importe qui, et surtout au premier venu. Il ne l'a presque jamais accordé de sa vie, car il juge les gens d'aujourd'hui trop changeants et surtout indignes de la conserver, surtout aussi car personne n'a autant d'innocence qu'un petit enfant, a part un petit enfant lui même.
Aussi, il ne sait pas à qui l'accorder, même à ses supérieurs, il n'a pas envie de se faire manipuler ou se faire utiliser. C'est encore une fois ici son signe de paranoïa qui est en cause, il arrive quelques fois à ne pas savoir ce qui est sans aucune intention de mal,

La curiosité. On dit souvent que celle-ci est un vilain défaut, mais pourtant Baltàzar à l'air de s'en ficher complètement. C'est une nature chez lui, il aime voir, toucher et découvrir de nouvelles choses. Pour lui, tout mérite réflexion, même la chose la plus inutile.
Cette qualité pourrait le perdre en effet, à force d'être trop curieux, mais il n'a pas vraiment l'air de se soucier de cela. Quand il veut savoir quelque chose, il fait tout pour le savoir, même les chose les plus dangereuses, afin de satisfaire les désirs de son âme en matière de curiosité.

L'honneur, la fidélité. Baltàzar est quelqu'un de très fidèle, il ne tient jamais une promesse en l'air, il ne dit rien au hasard. Quand il à décidé quelque chose, il fait tout pour parvenir à ses fins. Ce n'est pas un grand lâche, il aime se lancer des défis plus ou moins périeux, mais tout de même en fonction de ses limites. Il lui arrive parfois d'être plus fou que lui même, et dans ce cas prendre n'importe quel risque, à but altruiste, abnégatif, ou tout simplement pour lui même. Ce comportement est par contre à double tranchant: ceci pourrait aussi causer sa perte.

Pour finir, au niveau combattif: Baltàzar adore se battre avec des adversaires du même niveau que lui, rien que pour leur prouver que son style de combat est bien le meilleur. Il est ce qu'on pourrait appeler 'une furie' au combat, un brasier incandescant de force. Il y met parfois beaucoup de passion et de coeur comme si ça vie en dépendait. Quand il est en équipe, il fait preuve parfois de beaucoup d'altruisme envers ses camarades, il pourrait même aller se sacrifier juste pour eux, enfin tout cela va bien loin quelques fois.

Physionomie :

Baltàzar. Un homme interréssant à décrir à cause de ses origines, et aussi à cause de sa personnalité. Cet Alabastien n'est pas un homme excessivement grand, il mesure tout au plus un mètre soixante-dix-neuf, une taille qui fait de lui un homme qui rentre dans la moyenne des personnes normales de mensurations. Ce n'est non plus un homme avec une carrure forte ou massive, on pourrait dire plutôt qu'il est là aussi normal, dans le sens que sa morphologie n'est pas excessive, il est donc un homme qui est de nature assez élancé, il n'a jamais été spécialement gros ou en surpoids.
Bien sûr, ce n'est pas non plus un homme sans muscles. L'homme à des membres internes bien développés comme ses péctoraux, ses abdominaux ainsi ses muscles de bras et de jambes qui sont largements faciles à remarquer quand il s'habille léger.

Mais ce n'est pas généralement ce qu'on remarque tout d'abord chez lui, c'est tout d'abord son visage. L'Alabastien était pourrait-on dire un homme assez séduisant rien que par son visage. Effectivement, l'empreinte faciale de Hakîm est magnifiquement bien déssinée, comme si Dame Nature ne l'avait pas suffisamment comblé. Pourtant, ce n'était pas dans son idée de se servir de sa pour parvenir à ses fins, la beauté n'est que vaine, et c'est ce qu'il avait compris de lui même. Ce n'est quand même pas une force de la nature, ce n'est pas un dieu. Il peut avoir aussi des défauts, tant physiques qu'antérieurs. Mais voilà. Si on pourrait décrire son visage, on commencerait tout de suite par ses yeux.
"Des joyaux d'émeraude", pour reprendre les dires de sa défunte tante. Ces magnifiques bijoux qu'il arbore à ses yeux sont d'un vert intense, qui deviennent éblouissant au soleil. Ils proviennent eux-même de sa mère, une Alabastienne lui aussi. Ils lui permettent de lancer des regards profonds, mystérieux, apocalyptiques pour certains.

Ensuite, ses cheveux. Ils ne sont pas noirs comme la plupart de ses contemporains, non. Ils sont eux d'un brun un peu plus banal, mais brut. Ils ne sont pas longs mais taillés courts, ils ne lui vont jusqu'au bas du cou. Ces cheveux sont également assez lisses et ont beaucoup de volume. Il en prends régulièrement soin, et cela se voit. En parlant de défauts, on pourrait considérer cette mêche rebelle qui apparaît au niveau de sa nuque. Cette mêche pointe vers le haut, en s'arrondissant et en partant vers deux endroits différents.
A vous de décider si c'est un défaut ou pas, pour Baltàzar ça n'en est pas un, au contraire. Il sait que cette chose est au moins une chose en plus qui le démarque des autres. Certains disent même que ça lui apporte encore plus de charme, mais voilà, cela dépend encore une fois du point de vue.

Sa peau. Elle est elle pas banale. Ce n'est qu'une histoire de mélanine un peu plus forte et intense que d'autres, mais toujours en est-il que cette histoire la ajoute toujours du charme à la personne et accentue certaines choses. C'est le cas pour cette homme là, elle est plus bronzée que d'autres. Une bien belle peau qui le rend aussi un peu plus intéressant, c'est une caractéristique qu'il aime beaucoup.
Par la suite, pour passer à autre chose, on pourrait parler de sa pilosité. Non non, ce n'est pas un poilu par excès, il possède le début de barbe qu'a un adolescent à son age de puberté -un duvet en somme-, et des pols aussi au niveau des jambes, sinon il est carrément imberbe.

Pour finir, le côté vestimentaire. Peut-être avez vous remarqué le style de vêtements que Baltazar porte. Ce n'est pas des vêtements normaux, comme ce que les hommes ont l'habitude de porter, non. Ca sera plutôt un immense chaperon vert kaki aux pans dorés, avec une capuche qu'il dresse tout le temps au dessus de sa tête. En guise de pantalon, il à un grand bas ample qui lui permet de bouger avec plus de motricité. Ses chaussures ne sont par contre pas spécialement interressante: se sont des bottes noires la plupart du temps. Auparavant, il marchait en tongs étant donné qu'il vivait dans un désert, et il avait aussi un haut moins chauds. Avec ça, il porte quelques chose aussi qu'on reconnait et qui n'est pas très habituel: un masque. Il est de couleur blanc neige et cache le pourtour de ses yeux, ainsi que son nez.
Une des tenues qu'il apprécie fortement est l'ensemble royal d'Alabasta. Il est constitué d'un turban rouge et blanc avec un de grandes plumes blanches à l'arrière, d'une chemise très ample avec une sorte de barman rouge et doré surplombé d'une écharpe et d'une veste en soie blanche magnifique. Pour le bas, c'est un grand pagne doré soutenu par une ceinture rouge de soie et des chaussures en satin clair.

Histoire:


I


Le Persan Ala_bm10



Le Royaume d'Alabasta. Un royaume connu pour sa magnifique contrée désertique, ou le soleil tape parfois très fort. Eh oui, cette île est une des îles spéciales de Grand Line, il y règne là bas continuellement un climat désertique et aride. Mais cette île n'est pas connue que pour ceci, elle est aussi connue pour son patrimoine qui est des plus exceptionnels. C'est là ou par exemple vous trouverez des batîsses splendides et resplandissantes, ainsi que des jardins fabuleux ou poussent des variétés de plantes inconnues à ce jour partout dans le monde, à cause du climat qu'il leur est favorable. Alabasta est aussi une île qui est alliée avec le gouvernement (170 nations) et qui à a sa tête un roi qui règne depuis des générations, à savoir la dynastie des Nefertitis, une puissante famille royale et influente, réputé surtout pour ses composants sages.

~~~~

C'est là qu'était né Baltàzar, dans ce magnifique royaume de sables. Le fait de se souvenir de cette période de sa vie lui donne plus ou moins cett sordide impression d'avoir à la fois perdu son enfance normal et à la fois gagné quelque chose de mieux. Enfin ça, vous allez sûrement le comprendre un peu plus tard.
Il avait grandi premièrement sur l'Oasis de Yuba, une ville qui se situe à la jonction de toutes les villes et villages du pays, mais qui est surtout entourée par du désert ardent.

Il n a jamais eu la chance de connaître sa mère et son père, non pas une fois dans sa vie. Son père était parti en mer pour tenter sa chance en tant que pirate, et sa mère, elle, est morte à l'accouchement, à cause de complications majeures. Il vivait dans une maison très modeste, la majorité de la facade de celle-ci était faite avec des matériaux de récupération, et ce en dehors de la ville.
Il était sous le chevet d'un loueur de chameau qui n'était autre que son oncle, dont la femme était particulièrement brutale et détestable, une vrai mégère. Celle-ci était vieille et hideuse: ses cheveux courts tombaient de jours en jours à cause de la vielliesse, sa peau était toute craquelée, fisurée et ridée, et son visage était de paire. Des yeux rabougris et insignifiants, un nez démesuré, et une bouche déformée cachant la vue d'une dizaine de dents. Une personne tant horrible à l'exterieur qu'a l'interieur.
Elle n'hésitait pas à faire faire toutes les corvées ménagères et tâches difficiles à son beau-fils, et à le battre. Elle ne l'aimait pas pour le moins du monde, et elle lui faisait comprendre par tous les moyens. Cette femme ne s'empêchait pas de faire subir à ce petit une torture mentale bien énorme, à savoir cette phrase qui, chaque fois qu'elle la prononçait, le plongeait dans une tristesse énorme:

« Tu n'est qu'un fardeau, un moins que rien ! Si tu n'étais pas venu au monde, ton imbécile de mère serait encore en vie ! TU NE MERITES PAS TA PLACE PARMIS NOUS, TU NE DEVAIS PAS ÊTRE NE ! TU EST UNE ERREUR ! ... »

Vous ne pouvez pas imaginer l'impact que cette phrase à dans votre tête quand vous avez perdu un être cher, et qui plus est quand on ne sait pas si c'est de notre faute ou pas. Baltàzar, lui, ne pouvait s'empêcher de pleurer. C'était térrible. Ceci le brisait. Le détruisait. Le tuait à plusieurs reprises. Ce sentiment de culpabilité qui l'habitait était tellement fort qu'il se demandait à plusieurs reprises si sa belle-mère n'avait pas raison, si il n'était pas effectivement une erreur de la nature.
L'oncle, quand à lui, était complètement influencé par sa femme, son jugement était neutre mais penchant pour le même type de brutalité que sa femme. Le beau petit garçon aux yeux d'émeraudes ne trouva donc pas cette joie familialle satisfaisante quand il n'était encore que pendant cette période.

~~~~

Mais un jour, tout se précipita en arrangeant en rien les choses. Oui, la famille était très pauvre et n'arrivait plus à payer ses dettes ainsi qu'a parvenir à ses besoins. Ils étaient pourtant uniquement que trois, la vielle belle-mère, étant stérile, n'avait pu avoir un enfant, mais ce n'était pas facile de joindre les deux bouts. En cette période là, Baltàzar avait atteint l'age de dix ans. Il était tout maigrelet et sans vivacité: il perdait toute émotion à force de cotoyer ses parents adoptifs. Son oncle, lui, venait de perdre le dernier chameau de sa location à cause du soleil qui tapait énormément le paix, tout en l'asséchant de façon intense. Du coup, son commerce était fini, il ne pouvait absolument rien plus faire pour ceci. Il ne trouvait plus de travail, partout on ne voulait pas de lui, même pour des métiers sans importance. Sa femme, elle, ne travaillait pas. Elle restait à la maison et passait la majeure partie du temps à dormir, à donner des ordres à son fils adoptif, et à le battre. Elle exerçait aussi une pression spéctaculaire sur son mari, elle le dominait presque. C'était en somme son joujou.

Une après-midi de chaleur intense, Baltàzar était chez lui, avec sa belle-mère. Il y vivait reclu, exclu du monde: il n'avait pas le droit de sortir, et encore moins de s'amuser. Sa belle mère l'harcelait au travail, et le punissait pour des raison qu'elle même inventait. Le manque d'argent se voyait de par la maison: elle s'émittait, laissait le sable entrer dans le salon et dans les couloirs, elle s'écroulait de jour en jour. C'était la maison la plus misérable de cette ville.
S'affaissant a ménage, le jeune Baltàzar était épuisé. Il n'avait qu'une seule envie, c'était de tout abandonner, de fuir d'ici. Mais, où aller ? Il ne savait pas, il avait peur du nouveau. Laissant pendant un moment misérablement ses pensées s'évader de sa tête au gré d'un rayon de soleil, il rêva d'une nouvelle vie. C'est alors qu'il repris ses esprits et se disait que si il ne continuait pas ce qu'il était en train de faire, il allait passer un mauvais quart d'heure.
Son beau père était rentré du boulot. Il avait ouvert la porte du salon assez lentement et avait une expression assez annonciatrice de mauvaises nouvelles. Sa femme avait accouru à la porte, sans pour autant lui faire la bise.

« Alors ? »
« Eh bien... ça s'annonce mal. »

A ces mots là, la belle mère prit son fils adoptif pour l'enfermer dans sa chambre d'un violent coup de poigne. Si elle avait fait cela, c'était pour que Le jeune n'entende pas ce qui allait se passer. Lui, était tout étourdi et ne comprenait rien. Mais il y a une chose que la belle-mère ne savait pas: c'est qu'il pouvait entendre tout ce qui se passait dans la pièce ou se trouvait celle-ci. C'est alors qu'il commença à se coller au mur, afin d'entendre la conversation.

« J'ai voulu faire appel au roi, mais il est parti sur West Blue à ce qu'il paraît, donc on doit se débrouiller tout seuls. »
« Et combien nous reste-il ? »
« A peine trente berrys, ce n'est pas suffisant pour nous trois. »

La femme resta alors silencieuse pendant un moment. Le jeune, de l'autre côté, était bouleversé d'apprendre que la pauvreté les mangeait petit à petit. Puis, au bout de longues secondes, la belle-mère dit une parole inattendue.

« Et si... nous nous débarrassions du petit ? »

A ces mots, le petit dans l'autre pièce, tomba dénue. Sa première impression à tout d'abord été la surprise. Puis après, il ne comprenait pas. Il voulait que sa belle-mère le dise une seconde fois, histoire de n'avoir rien raté du tout, ou du moins pas compris le contraire de ce qu'elle voulait dire, mais en repassant la phrase dans sa tête, il comprit que la belle-mère n'avait pas pesé ses mots. Lui qui était tombé de son appui se remit contre ce dernier. Il restait encore un espoir: son oncle. Lui le comprenait sûrement, lui n'allait pas fournir une réponse aussi sordide que sa femme... enfin il y croyait.

« C'est cette idée que j'ai eu récemment. Je sais que c'est mon neuveu, mais je ne peux plus l'assumer. Il va donc falloir s'en débarasser au plus vite. »


La belle-mère sourit. Elle était très contente de la décision de son mari, il faut dire qu'elle n'aimait pas du tout Baltazar. Elle le haïssait autant que sa vraie mère, elle était en réalité très jalouse de sa beauté et surtout de ses yeux verts. Voir Baltazar lui faisait rappeler les yeux de sa mère qu'elle voulait tant, c'est pourquoi elle le maltraîtait sans arrêt. Quand à Baltazar, lui, de l'autre côté de la pièce, il tomba une deuxième fois au sol. Il ne comprenait plus rien. Il était désorienté, déconnecté. C'est comme si il avait reçu ce poignard dans le dos, mais cette fois bien plus profondément. Il n'y croyait plus. Comme cela, personne voulait donc le protéger, personne ne voulait donc de lui ? Il était complètement bouleversé. A partir de cet instant là, il eut dans la tête cette impression qu'il était un fardeau, une "erreur" comme le disait si bien sa belle-mère. Pour lui, il n'avait pas le droit de vivre, et qui puis est chez ces gens qui se disaient de sa famille.
Encore sous le choc, au sol, il regardait la fenêtre. Il allait faire nuit, le soleil allait se coucher. Sous un coup d'éclair, il pensa à cette chose qui lui hantait depuis si longtemps: partir d'ici. Oui, évidemment, puisque personne voulait de lui, il était donc libre lui même de faire ce qu'il veut. Il en avait assez de cette vie ici en réalité, elle ne lui apportait rien, et en plus de cela, il avait l'impression d'être un poids, une charge. Il se leva doucement. Des larmes salées perlaient doucement ses joues mates. Il ouvrit ensuite la fenêtre. L'air du soir était là, bien plus frais que pendant la journée, il faisait virvolter les rideaux par dessus leur rambarde. Baltazar, qui avait fermé les yeux à cause du vent, les réouvrit pour regarder l'horizon, la partie désertique qui s'étendait à perte de vue de sa fenêtre.

« C'est décidé... il faut que je parte d'ici. Personne ne veut de moi, et en plus de cela, je suis un fardeau qui n'apporte que le malheur la où il va. »

A ces mots dûrs, il versa des larmes amères. Il en était persuadé: il n'avait pas sa place dans ce monde, il n'avait rien à y faire. Il se retourna, prit un des draps qui couvrait son lit et mit le strict nécessaire à l'interieur: un bout de pain, et son ourson. Cet ours était apparamment le cadeau que le père de Baltazar à fait à son fils. Il était à l'origine brun foncé et avait des yeux de la même couleur que le petit garçon, et maintenant il est délavé, déchiré d'a peu près partout, et il lui manquait une oreille et un oeil. Pour sa belle-mère, il n'était pas question qu'elle s'en occupe. Cela ne faisait rien du tout à Baltazar, il l'aimait quand même cet ourson. Il prit le tout et l'enroula dans le drap qu'il attacha à un baton: il avait désormais un baluchon. Après quoi, il se dirigea lentement à la fenêtre. Il mit ensuite un pied sur le rebord: il allait sauter, sa chambre était située au rez-de-chaussée. Il regarda alors une dernière fois sa chambre, sous la lueur du soleil couchant.
Les rideaux volaient de plus belle, leur ombre rendait la pièce plus désertique. C'était le moment de quitter cet enfer, pour aller peut-être dans un endroit meilleur. Après quoi, il sauta de la fenêtre et attérit sur la terre ferme pour ensuite commencer à courir vers le désert qui se situait de l'autre côté de la ville. Dans les rues pratiquemment personne, le soleil ne montrait plus qu'un faisceau de lumière du couchant. Le petit garçon au baluchon n'eut aucun mal à traverser la ville, pour ensuite se rendre dans le désert sablonneux, ou là il arrêta de courir et commença a marcher, livré à lui même.


II



Le Persan D_bmp10

Le royaume des sables. Un royaume comme son nom l'indique, recouvert de sable fougeusement doré, fin comme de la poussière . Ce n'est pas qu'un simple désert, non. C'est un univers, impétueux et aride. On trouverait aussi que ce lieu est magnifique, magistral, qui nous montre que l'aridité n'est pas aussi blafarde que l'on ne prétends. Mais malheureusement, qui dit aride dit forcément chaleur. En effet, il y fait très chaud, trop chaud. C'est pourtant ce qui fait tout le charme de cet endroit qu'est le désert, synonyme de deux termes cités plus haut, à vous de les retrouver. Certains vont apprécier cet endroit et même l'habiter et ainsi y batîr une maisonée, d'autres vont plûtot le trouver trop aride pour y résider, et à cause de la contrainte climatique, vont aller s'établir ailleurs.

~~~

Baltàzar était là, marchant à travers le désert. Cela faisait plus de dix jours maintenant. Il était complètement vidé, mentalement et physiquement. Il avait soif, il avait faim, et avait besoin de voir des gens. Le petit était dépaysé par l'aridité intense du désert. Son teint était devenu plus clair, rabougri par la sécheresse, son corps était vraiment tout sec et pleurait la fraîcheur d'auparavant.
Le petit avait maigri si ardument qu'on pouvait voir sur son visage et ses mains les traces des différents os internes. Il était lui même dans un état cathodique et pénait à voir. Le temps n'était pas du tout tendre avec lui, il était sans cesse soumis aux grands coups de soleil incessant qui faisaient brûler le sol. Tout cela, il ne l'avait pas prévu et encore moins voulu.

Pendant sa traversée, son esprit était troublé. A cause notamment des propos de sa belle mère qui n'étaient pas du tout tendre, et encore moins réconfortant. Il ne savait pas du tout quoi penser. Etait-il ce fardeau qu'avait annoncé sa tutrice, ou méritait-il de vivre ? Etait-ce de sa faute si sa mère était morte ? Il n'avait donc pas le droit de naître, pas le droit de connaître ce qu'est la vie ? Connaîtrait-il l'enfer ? Parcequ'il est vrai qu'il faut souligner qu'il n'a jamais reçu de sa vie des mots gentils, ou du moins il n'en à pas le souvenir.
Personne ne lui à jamais dit qu'il était précieux pour une autre personne, personne ne lui à jamais dit qu'il apportait en lui cette étincelle de la vie, personne ne l'a jamais dit qu'il l'aimait. C'est dûr de réaliser ça, surtout pour un petit enfant de dix ans. En réalité, dans son esprit, il était en manque de quelque chose de vital: l'affection naturelle.

~~~

Les dunes étaient de plus en plus hautes, le sable de plus en plus instable. Les pieds du petit garçon s'enfonçaient lentement dans le sable de façon très irrégulière et lente. Il n'en pouvait plus. Sa langue était pendue, ses yeux verts étaient devenus tout petit. Il allait défaillir dans quelques minutes. Aussitôt, il s'assit lourdement sur le sommet de la dûne qu'il était en train de traverser. Après quelques secondes d'inactivité, il regarda le ciel. Le soleil était juste au dessus de lui, plus brûlant et brillant que jamais. Baltazar fut rapidement aveuglé par le soleil, c'est pourquoi il baissa la tête.
Alors qu'il allait s'apprêter à s'allonger comme un homme attendant son triste sort, il vit quelque chose au loin, quelque chose d'inespéré. A cette vue, ses yeux s'aggrandirent et son sourire réapparut.

« D-d-d-de l-l-l'e-e-e-eau ! »

Il se leva aussitôt et commença à courir tel un forcené, ou un alcoolique qui à été séparé de son alcool depuis longtemps. Oui, sa joie n'a jamais été telle quelle. Il faut avouer que quand on s'apprête à mourir, l'espérance est un atout quitte ou double. C'est quelque chose d'imprévisible, qui peut être utilisé en tant qu'espoir de survie, ou tout simple comme un faux espoir.
Le petit courrait vers ce qu'il avait vu, de l'eau. Effectivement, il avait vu une oasis. Un point d'eau entouré d'arbustes, de palmiers et de dattiers. Tout la végétation que l'on pouvait espérer d'un désert, une végétation qui ne pousse qu'en mileux désertiques. Mais tout cela était vraisemblablement trop beau. Baltazar, lui, se fichait complètement de cela. Il avait trouvé quelque chose pour survivre. C'est alors ce qui semblait être le point d'eau, mais il ne fit que plonger hatîvemment dans le sable. Pourquoi ?

Un mirage. Une hallucination qui est extrèmmement sournoise et qui peut s'avérer fatale. C'est cette fausse espérance, cette chose sirupeuse qui apparâit aux moment cruciaux de votre vie. Baltazar regarda alors avec dédain devant lui: rien, absolument rien. Il avait plongé dans le creux d'une dune.
Il comprit alors son erreur, et fit tomber immédiatement sa tête au sol. Cela faisait pitié à voir il faut bien le dire. Il était complètement blasé. La faim commençait à le ronger, le manque d'eau commençait lui à le détruire. Son corps ne lui répondait désormais plus, il n'en pouvait plus. Il pensait qu'il allait finir sa vie ici, en mourrant de façon hypnotique, et ce mirage n'a fait qu'accélerer le procéssus.


« C'e-est fi-fi-ni...»

Bientôt, il ne sentit plus rien du tout. Son corps l'abandonnait. Il fermait désormais les yeux sur ces dernières paroles. C'est alors que cette lumière blanche apparut...

III

Dans cette contrée désertique comme je vous le disais, il peut y avoir des surprises de grande tailles, et pour le moins innatendu. Je veux parler de la plus grande surprise que le désert peut nous offrir mais non naturelle: les humains. Ici, vous n'avez sûrement pas compris un seul mot de ce qui à été dit. C'est tout à fait normal, il faut préciser que ces humains sont des pirates. Eh oui, mesdames et messieurs, des pirates.
On les appelle "Les Pirates du désert", ces créatures d'Alabasta qui en on eut assez de se fier aux colonialisme d'un roi et ont préféré écouter la voix de leurs coeurs. Ce sont des hommes libres, des hommes qui préfèrent vivre par eux même et non être dépendants d'une quelquonque autoritée. Qu'est-ce qui les différencie des autres pirates ? Rien, a part qu'ils ont plutôt choisi le désert comme matrice au lieu des ardeurs de l'océan, un choix plutôt original en y repensant. Certains les admirent, d'autres les trouvent entièrement fous, tout pour dire que les avis diverges. Ce choix est bien sûr réprimé par le gouvernement Alabastien, mais ce n'est pas quelque chose qui est étroitement surveillé. En général on ne peut absolument rien faire contre eux car ils ont l'avantage du terrain qui leur est aussi familier que leur poche. Utopie qu'est ce rêve de sable blanc ? A vous de voir, à vous de suivre ce que vous dit votre coeur.

~~~


« Ca y est, il est réveillé !!»

« Qu-quoi... que ? »

De l'eau, plein d'eau. On était en train d'asperger Baltazar avec de l'eau fraîche, celui-ci avait donc ouvert les yeux faiblement. Allongé sur ce qui semblait être un plancher de bois, il leva avec étourderie sa tête. Il regardait maintenant autour de lui: il y avait plein de gens qui le regardaient avec un grand sourire, et les sourcils froncés. Au dessus de lui, un mat avec d'énormes voiles blanches, et un pavillon pirate prônant au plus haut. Baltazar ne comprenait pas exactement ce qui se passait, il aurait vraiment aimé avoir plus d'explications, là tout de suite. *Ou suis-je ? Qui sont ces gens ? Qu'est-ce que je fais ici ? Pourquoi il y a ce mat là haut, et... et .... est-ce que j'ai survécu ? Je ne suis pas mort ?* Telles étaient les questions qui défilaient dans sa tête et au fur et a mesure qu'il s'en posait, ses yeux s'ouvraient avec étonnement et incompréhension totale.
Les autres gens qui se trouvaient devant lui, ayant remarqué le désarroi du petit se mirent à rigoler à vive voix, ce qui fit vraiment peur à Baltazar. Il affichait maintenant un visage de terreur et avait les sourcils froncés à son tour. Un homme s'approcha alors de lui en rigolant, ce qui terrorisa encore plus le petit.

« Ne-ne m'approchez pas ! Me touchez pas ! »

Il s'était reculé de son endroit d'origine à cause de la panique, mais il s'était heurté contre un autre homme bien plus imposant que cet autre uberlu qui s'approchait de part devant lui. Baltazar défaillit sur le sol pour se retrouver à terre une nouvelle fois. Il se retourna alors et ses yeux s'aggrandirent tels des balles de base-ball. L'homme était très grand et très imposant. Il avait de gros yeux qui inspiraient l'effroi, des gros sourcils qui dépassaient presque son visage, un petit nez ahurissant, et une grande bouche montrant de grandes dents blanches. Il portait aussi sur sa tête une sorte d'ombrelle, et sur son corps une grande écharpe blanche avec une tenue désertique. Baltazar était effrayé, il ne s'attendait pas du tout à cela.

Le Persan Shaki_10

« BOUHAHAHAHAHAHAHAHAA ! Mais c'est qu'il à peur de nous le petiot ! BWAHAHAHAHAHAHAHAHAHAH »

Objectif :

Serez-vous actif ? :





Dernière édition par Baltazar le Lun 19 Déc - 10:28, édité 22 fois
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MessageSujet: Re: Le Persan   Le Persan I_icon_minitimeMer 14 Déc - 1:14

Bienvenu!

Où en en la fiche? Bon courage pour la suite
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Baltazar

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MessageSujet: Re: Le Persan   Le Persan I_icon_minitimeVen 16 Déc - 16:58

Désolé pour le retard, c'était dûr de rp en ce moment mais là comme c'est les vacances je pense finir dans une semaine ^^
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Marshall.D.Raki

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MessageSujet: Re: Le Persan   Le Persan I_icon_minitimeMar 20 Déc - 11:38

Salut!

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MessageSujet: Re: Le Persan   Le Persan I_icon_minitime

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